Amsterdam_donut_case

Élément emblématique de la pâtisserie américaine, le donut, ou doughnut, (littéralement « noix de pâte ») a progressivement gagné nos contrées. En version nature, sucrée, glacée, fourrée ou même salée, les beignes, comme on les appelle au Canada, se déclinent à l’infini. La rédaction du Roi du Tablier, spécialiste du vêtement professionnel, vous propose un focus sur ce phénomène culinaire en forme d’anneau qui a su s’exporter à travers le monde entier.

Outre le traditionnel cliché voulant que le donut soit le dessert préféré des policiers étasuniens, la petite gourmandise a été largement popularisée en dehors des frontières nord-américaines depuis les années 1990 par la série animée « Les Simpson », dont le personnage principal Homer est un grand amateur de beignets vides au milieu. D’ailleurs, pourquoi ce trou au centre ? Il se pourrait que l’explication se trouve dans l’optimisation de la cuisson. En effet, il y a une centaine d’années, un jeune marin qui avait l’habitude de manger des beignets frits mais qui les digérait mal en raison du manque de cuisson de la pâte aurait eu l’idée de retirer le cœur de la pâtisserie.

Quoi qu’il en soit, la créativité que suscitent aujourd’hui les 360 degrés de cette douceur est sans limite : les donuts se préparent désormais aussi bien à l’huile qu’au four (ce qui les rend tout de suite plus diététiques), se nappent de sucre, de sirop d’érable, de glaçage et de vermicelles de toutes les couleurs, se fourrent à la confiture ou au chocolat aussi bien qu’à la crème pâtissière et s’aventurent aussi du côté du salé, accommodés d’épices, herbes aromatiques et autres condiments… On voit même apparaître des hybridations douteuses, comme le « cronut » reprenant la pâte feuilletée du croissant et la forme du donut.