Le fameux bleu de travail, né lors de la Révolution industrielle, a été généralisé dans notre pays à la fin du XIXème siècle. Alors qu’aux États-Unis le jean devient l’uniforme de l’ouvrier américain, en France c’est le bleu de travail obligatoire qui est réclamé par les syndicats de l’époque.

bleu de travail
Plus qu’une tenue ordinaire, c’est un véritable vêtement de protection. Ainsi, face à l’industrialisation des moyens de production, au développement des machines et à l’augmentation des accidents de travail, la standardisation du bleu de travail devient une priorité. Fabriqué en coton, il est solide, confortable, résistant au feu et protège l’ouvrier à l’usine en toute circonstance.

Sa célèbre couleur bleu ne relève pas de l’esthétique, mais traduit un besoin d’appartenance sociale. Elle permet de différencier les ouvriers de leurs superviseurs, ces derniers étant habillés en blanc ou en gris. Et même si certains travailleurs de l’époque refusent cet uniforme pour contester la catégorisation de la classe ouvrière, le bleu de travail s’impose incontestablement comme la tenue de protection de l’époque. Encore aujourd’hui, cette couleur reste fortement associée à cet environnement industriel et fait partie de notre patrimoine historique.

Le bleu de travail a bien évolué au fil des décennies : constitué au départ d’une blouse avec une ceinture, il devient par la suite un ensemble veste et pantalon avec des poches pour porter les outils de l’ouvrier. De nos jours, les habits de travail se sont fortement diversifiés, ils peuvent être en coton mais aussi en d’autres tissus plus légers, tels que le polyester. Ils varient aussi pour ce qui est du coloris et le Roi du Tablier l’a bien compris. Noir, blanc, gris, beige, vert, rouge, le Roi du Tablier vous en fait voir de toutes les couleurs. Il équipe les professionnels de la région niçoise avec succès depuis plus de 60 ans et propose des vêtements de travail de qualité, résistants et cela pour le plus grand bonheur des entreprises locales.